New York Chronicles™
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 Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##

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Penelope Winchester
~ Heaven is in your eyes ~
Penelope Winchester


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Profession : Infirmière - Directrice du Refuge
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MessageSujet: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeSam 29 Déc - 20:31

    ¤ Villa des Winchester au Bahamas, 25 décembre – 8h00 ¤

    « Papa, Maman, réveillez-vouuuuus ! »
    « On arrive, Maddie, laisse-nous deux petites minutes, d’accord ?! »
    « Deux minutes mais pas plus ! »

    Penelope ouvrit un œil et eut à peine le temps de voir sa cadette filer en direction du salon. Dean dormait toujours, et la jeune femme tenta de le réveiller en l’embrassant sur les lèvres, tout en caressant tendrement sa joue. Il semblait décider à dormir encore quelques minutes auprès de son épouse, puisqu’il resserra leur étreinte, empêchant ainsi sa femme de quitter le lit conjugal. Pour se venger, elle s’amusa à la chatouiller en frottant doucement le bout de son nez dans son cou. Son mari consentit enfin à délaisser la chaleur de leur lit, à la demande de sa douce. Penny enfila rapidement son peignoir et se dirigea vers Dean pour l’embrasser en souriant malicieusement. Elle avait toujours rêvé de fêter Noël entouré de sa famille. D’ailleurs, ses deux petites terreurs d’amour attendaient impatiemment que leurs parents daignent les rejoindre. Un magnifique sourire se dessina sur ses lèvres, elle ne pouvait espérer mieux. L’homme de sa vie était auprès d’elle pour célébrer cette occasion si spéciale.

    « Tu sais que je t’aime, toi ? Tu as été génial cette nuit ! Maddie a adoré voir le Père Noël déposer une tonne de cadeaux sous le sapin. »

    La jeune femme avait même réussi à convaincre Dean d’enfiler le costume du Père Noël. Aux alentours de minuit, Penelope avait réveillé Maddie et Rachel et les trois demoiselles s’étaient cachées dans le salon pour observer le vieil homme à la barbe blanche qui distribuait les cadeaux. Les petites avaient bien pris soin de déposer sur une table un verre de lait et des biscuits pour accueillir le célèbre personnage. Penny avait toutefois dû jeter un coup d’œil à son aînée, puisqu’elle craignait que la gamine ait la brillante idée de verser quelques gouttes de sauce piquante dans le breuvage. La mutante préférait éviter l’empoisonnement à son adorable mari qui avait accepté de jouer le jeu pour le plus grand bonheur de ses filles. Après avoir échangé un long baiser, le couple se dirigea main dans la main vers le salon. Un grand sapin entièrement décoré trônait dans la pièce, qui croulait sous les paquets cadeaux.

    Penelope n’avait pu s’empêcher d’acheter autant de présents pour ses deux princesses. Elle voulait marquer leur premier Noël ensemble, et il faut l’avouer, elle avait fait fort. Dean avait eu l’intention d’engager quelqu’un pour emballer tous ces jouets, mais sa femme avait immédiatement refusé. Même si elle n’avait aucun talent dans le domaine, elle tenait à tout faire elle-même. Le couple avait passé une soirée complète et une bonne partie de la nuit à tout préparer. Certes, l’emballage d’une vingtaine de cadeaux ne nécessitait pas autant de temps, sauf si on s’appelle Penelope et Dean Winchester (XD). Voyez-vous, pendant que sa douce tentait tant bien que mal de tout emballer, son mari s’évertuait à embrasser le joli petit cou de sa Penny, ce qui rendait les choses nettement plus compliquées dans la mesure où la pauvre était incapable de se concentrer sur la tache à réaliser. La suite de la journée se déroula comme dans un film. Maddie et Rachel étaient aux anges et s’amusaient avec la multitude de jouets qu’elles avaient reçus. Un véritable Noël en famille, comme dans ses rêves les plus fous.

    Mais toute bonne chose à une fin, et vers 22h00, Penelope conduisit ses filles dans leur chambre respective pour les border. Elle retenait tant bien que mal le sourire niais qui menaçait de naître sur ses lèvres à toutes les deux minutes. Autant éviter de devoir expliquer à ses princesses pourquoi elle souriait ainsi depuis plusieurs heures. Dean lui avait donné rendez-vous sur la plage dès qu’elle aurait mis les petites au lit. La famille séjournait au Bahamas pour se retrouver et célébrer Noël, mais c’était aussi une occasion pour le couple de rattraper leur Lune de Miel. Après avoir déposé un baiser sur le front de ses princesses, elle se dirigea vers sa chambre pour y attraper les cadeaux qu’elle destinait à son tendre époux. Elle se regarda pendant quelques secondes dans la glace. N’importe quel homme craquerait pour cet adorable ange doté d’une grâce et d’une beauté infinie. Si auparavant, tous les mecs un tant soit peu attirants qu’elle croisait finissaient la soirée dans son lit, désormais, une seule personne y avait accès, en plus de posséder la clef de son cœur. Dean Winchester, l’homme qu’elle aimerait toute sa vie, celui qu’elle avait envie de chérir pour toujours.

    La jeune femme quitta donc la pièce et se dirigea vers la plage, portant un sac cadeau dans chaque main. Un sourire tendre naquit sur ses lèvres en l’apercevant. Il l’attendait près d’un feu de camp. Penelope déposa le tout au sol, pour enlacer son mari par derrière, tout en embrassant tendrement son cou et sa nuque. Elle avait l’impression que leur cœur battait à l’unisson. Il était tout simplement, son âme sœur, son parfait complément.

    « Joyeux Noël, mon coeur ! On s’assoit, que je puisse te donner tes cadeaux ? Tu ne croyais quand même pas que je t’avais oublié, mon beau Père Noël d’amour ! J’ai préféré attendre puisque ce que je t’offre ne se déballe pas vraiment devant des enfants ! »

    Le couple prit place sur les couvertures que Dean avait préalablement disposées sur le sol, et la jeune femme ne tarda pas à se blottir dans les bras de son époux, avant de lui tendre les deux paquets. Le premier se composait d’un boitier qui contenait une magnifique montre (ici). Okay, pas très recherché comme cadeau, mais il en avait besoin d’une puisque Rachel avait fait une expérience avec la dernière (XD). Penelope avait glissé un petit mot qu’elle avait écrit à la main dans la boîte : Une montre pour compter les secondes qui nous séparent l’un de l’autre.

    « Le prochain cadeau devrait encore plus te plaire ! »

    Un sourire malicieux illumina son visage et elle lui tendit un second sac. Elle s’amusa à le voir déballer son cadeau comme un gamin, et éclata de rire en voyant sa tête. Penny lui avait offert de la lingerie… rose (ici et ici).

    « Je te rassure tout de suite, ce n’est pas à toi de la porter ! Je te laisse deviner l’usage qu’on pourra en faire ! J’ai pensé que ça te ferait plaisir, parfait pour rattraper tous nos câlins ! En passant, j’ai fait exprès de prendre la lingerie en rose, tu vas peut-être plus apprécier cette couleur ! Et si tu es gentil, tu auras peut-être droit à un striptease ! »

    La jeune femme éclata de rires et Dean ne tarda pas à se venger en l’embrassant, pendant que sa tendre épouse prolongeait le baiser en entourant son cou de ses bras. Le cœur de Penny battait la chamade dans sa poitrine. Encore une fois, la certitude d’avoir trouvé l’homme de sa vie s’ancra dans son esprit. Il était tout ce dont elle avait toujours rêvé. Et elle avait la ferme impression qu’il ne cesserait jamais de la surprendre. Son mari cachait de multiples facettes, et sous ses grands airs se dissimulait un homme doux, affectueux, tendre, qu’elle aimait plus que tout au monde. Penelope adorait plonger dans ses magnifiques yeux bleus, et elle ne demandait qu’à rester prisonnière dans son regard si semblable à l’océan. La demoiselle caressa avec amour la joue de son époux, et colla son front contre le sien, tout en déposant un baiser sur le bout de son nez.

    « Tu sais que tu m’as déjà offert le plus beau des cadeaux ? Je ne pensais jamais qu’un homme me rendrait aussi heureuse, et m’apporterait sur un plateau d’argent tout ce dont j’ai toujours rêvé, une famille. Je t’aime, mon lapin, et je n’imagine plus ma vie sans toi. »


Dernière édition par le Sam 12 Jan - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeLun 31 Déc - 16:53

    Dean attendait debout face à la mer. Sa femme ne devrait pas tarder à le rejoindre et il profitait de ce laps de temps pour réfléchir à plein de choses. Aujourd’hui, il avait fêté son premier noël avec sa famille. Il avait même joué le jeu en endossant le costume du père noël. Bon à la clé il avait une belle récompense mais quand même, au moment de manger les cookies, il avait eu peur de finir soit au toilette pour cause de laxatif, soit la tête dans le lavabo pour le piment. Sait-on jamais ce que Rachel avait pu glisser à l’insu de sa mère. Heureusement pour lui, rien de tout ça, il avait simplement eu le droit à un délicieux gâteau et un verre de lait. Un sourire tendre effleura ses lèvres quand il repensa à cette matinée. Il se sentait le plus complet des hommes à cet instant précis et quand pénélope vint se blottir dans son dos, il posa ses mains sur ses avant bras en souriant.

    « Joyeux Noël à toi aussi mon cœur ! Je ne t’ai pas oublié mais il va falloir attendre ce soir pour la deuxième partie de mon cadeau. »

    Le couple s’installa sur les couvertures qu’il avait placé quelques minutes plus tôt en arrivant sur la plage. Comme un gamin impatient, il dévorait sa femme du regard où plutôt les cadeaux qu’elle lui tendait. Le premier se révéla être une montre. Bien joué, car il n’en avait plus depuis que Rachel avait voulu savoir si une montre pouvait résister à un coup de marteau. Sa pauvre rolex, morte au nom des expériences de son aîné. Si un jour Rachel lui annonçait qu’elle voulait devenir scientifique, il ne chercherait pas à savoir pourquoi. Quand elle lui tendit le second paquet, il le déballa à la vitesse de l’éclair avant d’afficher un sourire des plus niais. Encore un peu et il pourra s’essuyer la bouche pour empêcher le filet de bave de s’échapper de sa bouche sous l’imagination débordante que lui inspirait ce genre de sous-vêtement. Sa femme éclata de rire et il se vengea en l’emprisonnant dans ses bras. Pénélope approfondit alors le baiser et il l’allongea sous lui sur la couverture. Quand le baiser prit fin, il s’écarta quelque peu, reposant sur ses avant bras pour ne pas peser de tout son poids sur sa compagne.

    « Un striptease !! Je pourrais te glisser des billets dans la jartelle comme une vraie pro? Je plaisante, à moitié ! Merci pour tes cadeaux mon amour, ça me fait vraiment plaisir et je ne parle pas seulement de la perspective de te voir dans cette tenue affriolante. »

    Il déposa un doux baiser sur son front avant de la regarder dans les yeux. Mon dieu qu’il aimait cette femme même si bien sûr, il sentait venir encore une discussion qui allait se terminer en joute verbale. Ils aimaient bien se faire l’amour et la guerre en même temps. Un couple normal somme toute. Dean l’embrassa sur le bout du nez, la joue avant de revenir à ses lèvres qu’il ravit dans un langoureux baiser. De sa main libre, il lui caressa la cuisse et la hanche, ne cherchant pas à transformer ce moment en câlin crapuleux. Pénélope s’adressa à lui et il la regarda en souriant tendrement, amusé de la voir d’humeur si romantique.

    « Je t’aime aussi mon cœur et maintenant c’est à mon tour de t’offrir mes cadeaux du moins le premier. Le deuxième comme je t’ai dit, va falloir attendre ce soir. Tu pourras patienter ? »

    Dean se retourna pour attraper un paquet cadeau rectangulaire. Il regarda sa femme le déballer puis, il eut un sourire amusé en voyant l’air perdu de pénélope. Le cadeau était en fait un énorme album photo qui résumait leur vie à tous les quatre. De la naissance de Pénélope, à celle de Dean, leur enfance personnelle, à la naissance de Maddison, et celle de Rachel, leur mariage, etc.. Il y avait tout de leurs quatre vies.

    « J’ai mis beaucoup de temps à récupérer toutes les photos mais j’ai réussi à y parvenir. J’espère que ça te plait mon amour. »

    Son mari attendit fébrilement la réaction de sa femme, ayant peur qu’elle n’aime pas son cadeau et puis il faut dire que tout dépendant de sa réaction pour le second présent.
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Penelope Winchester
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeLun 31 Déc - 20:28

    Penelope marchait pied nu dans le sable fin des Bahamas, en observant la silhouette de son mari qui se dessinait de façon plus précise à chacun de ses pas. Elle avait presque l’impression que son cœur ne tarderait pas à exploser. Elle l’aimait à un tel point qu’il était impossible de mesurer l’étendue de ses sentiments. Elle ressentait le besoin vital d’être près de lui, de se blottir dans ses bras, de l’embrasser. Dean représentait tout ce qu’elle avait de plus précieux en ce monde. Lorsqu’elle fut suffisamment près de lui, elle n’hésita pas une seule seconde et se blottit dans son dos. Une douce chaleur se diffusa dans tout son corps, comme à chaque fois qu’elle se retrouvait en présence de l’homme qu’elle aimait. Elle n’avait jamais éprouvé quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un, et même si la puissance de ses sentiments pour Dean l’effrayait parfois, elle ne souhaitait plus vivre sans lui. Penny était prête à tout pour préserver le bonheur de sa famille. Elle ne laisserait jamais rien ni personne leur faire du mal. Elle ne supporterait pas de les voir souffrir, elle préférait mourir. Et même si elle s’inquiétait bien souvent quant à leur avenir, elle était consciente que son mari donnerait sa vie pour la protéger, elle tout comme leurs deux filles. Il était d’ailleurs intraitable en ce qui concerne leur sécurité personnelle, et même si elle ne voulait pas l’avouer, elle appréciait beaucoup ce qu’il faisait pour elle. Depuis leur nuit de noces, Penelope était plus craintive, et savoir qu’il veillait constamment sur elle la rassurait.

    « Pourquoi attendre, on est seul tous les deux sur une plage, les filles dorment à poings fermés, et je suis d’humeur câline ! D’accord, je vais essayer d’être patiente pour le cadeau, mais par contre, mon petit doigt me dit que tu ne garderas pas tes vêtements encore très longtemps ! »

    Penny rigola de sa bêtise, avant de s’installer sur les couvertures. La jeune femme ne tortura pas son mari plus longtemps et lui offrit ses cadeaux. Dean était adorable, on aurait presque dit un gamin de huit ans le matin de Noël devant une multitude de présents. Il semblait apprécier la montre qu’elle avait choisie pour lui, mais elle se doutait qu’il apprécierait beaucoup plus la deuxième partie du cadeau. Il envoya rapidement paître l’emballage, et un sourire niais illumina instantanément son visage. Décidément, il ne changerait jamais ! Certes, c’était un peu l’effet recherché. On lisait clairement dans son beau regard une lueur de désir à l’idée de voir sa femme revêtir ce genre de tenue très peu habillée. En même temps, elle devait remonter sa collection de lingerie, puisque Maddie et Rachel s’étaient amusées à faire du découpage en utilisant comme matériel les dessous sexys de leur mère. Vous n’imaginez même pas la tête désespérée du père en découvrant que ses deux princesses avaient tout détruit. Inconsolable, Penny avait dû lui faire la promesse qu’elle le laisserait venir avec elle la prochaine fois qu’elle se rendrait dans ce type de boutiques (XD). Dean, pour la remercier, l’emprisonna dans ses bras et l’embrassa, et sa compagne ne se fit pas prier pour approfondir ce doux baiser. Son mari ne tarda pas à l’allonger sous lui, sans toutefois lui faire de mal.

    « Mais oui, mon amour, tout ce que tu voudras ! Je sens que je vais avoir du mal à quitter notre lit, je me trompe ? Je suis ravie que tes cadeaux te plaisent, tu sais, c’est la première fois que je passe Noël avec un homme, et faut se l’avouer, c’est encore plus compliqué trouver quelque chose à quelqu’un qui possède déjà tout ! »

    Après avoir bien rigolé, Dean commença donc son petit cirque, et embrassa son front, ses joues, son nez, pour finalement revenir vers ses lèvres qu’il captura dans un langoureux baiser. La belle demoiselle frissonna de plus bel, et son mari, conscient qu’il était sur la bonne voie, passa une main sous sa robe pour caresser sa cuisse et sa hanche. Pourtant, Penelope remarqua bien vite qu’il avait simplement envie d’un moment de tendresse, du moins pour l’instant. Il se contentait donc de l’embrasser, de la caresser, sans toutefois chercher à aller plus loin. Penny se sentait elle-même d’humeur romantique, et elle adorait le voir aussi doux avec elle. Le temps pouvait s’arrêter, elle s’en moquait bien, elle était prête à passer l’éternité dans la plus belle des prisons, les bras de son mari. Le jeune homme suspendit tous ses gestes, puisqu’il avait l’intention de lui offrir ses cadeaux. La belle demoiselle se redressa, et attendit patiemment que son mari lui tende ses présents.

    « Tu sais que je n’ai jamais été très douée pour la patience ! Je vais devoir attendre encore longtemps, dit ? »

    Et dire que c’est elle la diplomate de la famille. N’était-elle pas sensée être patiente et réfléchie ? Certes, en présence du Président des Etats-Unis, elle faisait des efforts considérables pour cacher sa colère, mais avec Dean, elle ne prenait pas cette peine. En tout temps, elle pouvait se montrer franche avec son mari. Lorsqu’ils s’étaient enfin retrouvés dans le petit chalet, lieu culte de son époux, le couple s’était promis mutuellement de ne plus porter de masque, de se montrer vrai lorsqu’ils étaient seuls. De toute façon, à quoi bon essayer de cacher sa véritable nature ? Il l’aimait pour ce qu’elle était, et pour ce qu’elle représentait à ses yeux. Il lui donna finalement un paquet rectangulaire, et la jeune femme s’empressa de le déballer, et ne comprenant pas trop, elle l’examina un peu plus en détail. Un album photo ! Elle pouvait revoir l’adorable frimousse de son mari dans son enfance. Elle caressa doucement du bout des doigts la reliure, avant de poser le tout sur la couverture pour enlacer amoureusement l’homme qu’elle aimait. Sans lui laisser le temps de réagir, elle l’embrassa avec passion, puis, avec plus de tendresse.

    « C’est le plus beau cadeau que tu pouvais m’offrir, mon amour. Je vous aime et je vous aimerai toujours, monsieur Winchester. Dire que même à cinq ans, tu étais terriblement craquant ! Je comprends maintenant pourquoi toutes les filles avaient un faible pour toi. Même moi je n’ai jamais pu résister à ton charme ! »

    Penelope profita de cette étreinte, tandis qu’une idée germait dans son esprit. Elle aimait cet homme et elle se sentait prête à vivre la plus belle des aventures avec lui. À la blague, ils avaient déjà discuté d’avoir d’autres enfants, même cette fois, Penny était sérieuse. Elle voulait vivre cette expérience merveilleuse à ses côtés, et lui offrir ce qu’il désirait secrètement, un petit garçon qu’ils pourraient élever ensemble. Rêveuse, la jeune femme imaginait déjà un petit bonhomme aux cheveux blonds et aux yeux bleus comme l’océan courir partout dans la maison. Elle avait envie de devenir mère à nouveau. Elle voulait vivre pleinement les bons et mauvais côtés de la grossesse, sans avoir à se cacher et à travailler sans arrêt pour arriver à subvenir à ses besoins. Penelope n’avait jamais révéler à son époux à quel point les neuf mois pendant lesquels elle avait portés Rachel avaient été durs pour elle. Une adolescente de 17 ans, enceinte et abandonnée de tous, attirent inévitablement la haine de tous les passants. À l’époque, elle souffrait beaucoup des regards malveillants de tous ceux qu’elle croisait dans la rue. La jeune femme avait d’ailleurs eu beaucoup de mal à trouver une petit boulot convenable. Serveuse dans un café ne rapportait pas tellement, mais les propriétaires de la place se montraient toujours très gentil avec elle. L’appartement qu’elle occupait était minuscule, presque insalubre, mais c’est tout ce qu’elle pouvait se payer. Malgré toutes ces épreuves, elle avait persisté. Elle aurait pu tout laisser tomber, avorter, et oublier ces tristes évènements. Aujourd’hui, elle ne regrettait absolument rien, et elle avait l’intime conviction, que si elle tombait enceinte cette fois, tout se passerait bien. Elle était en sécurité, mariée à un homme aimant, et vivait bien dans une famille chaleureuse. L’ambiance idéale pour accueillir un autre petit Winchester. Doucement, elle approcha ses lèvres de l’oreille de son époux pour y murmurer quelque chose.

    « Dean, j’ai envie d’avoir un autre bébé. Enfin, si tu es d’accord, bien sûr. J’imagine déjà un autre Winchester, un petit garçon, aussi mignon que son père. Tu pourras lui apprendre à jouer au basket, à draguer et avec qui tu pourras faire tout un tas de bêtises. Notre enfant qu’on pourra élever ensemble. Notre fils. »

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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeMar 1 Jan - 21:32

    « Pen’ par pitié me donne pas des envies comme ça, tu sais que j’ai du mal à me retenir quand tu me fais ce genre de proposition indécente. »

    Rigolant avec sa femme, Dean s’installa à ses côtés, allongé sur le côté, prenant appui sur un de ses coudes. Son regard montrait clairement à quel point il trouvait sa femme désirable dans cette tenue et au combien, il rêvait de la retrouver d’un point de vue purement biblique. Ce long mois sans elle lui avait fait l’effet d’une bombe. Il se savait amoureux d’elle mais jamais, il n’aurait pu voir l’étendu de son amour pour Pénélope sans cette épreuve. Au combien destructrice pour lui. Dean, au cours de ce mois de solitude, avait commis bien des conneries et aujourd’hui, il tentait de tout reconstruire. Ce soir, en la voyant sourire de cette façon, comment vous dire, il se sentait le plus chanceux, le plus heureux des hommes et surtout l’âme en paix. Certes, il lui arrivait encore de se réveiller en sursaut mais ça se calmait. Il gardait néanmoins sa zone d’ombre bien enfouie sous une couche d’amour, espérant qu’elle ne sorte jamais. Là n’était pas le sujet. Dean comptait bien profiter de cette chance d’avoir sa famille auprès de lui.

    Le couple passa aux cadeaux et Dean eut la surprise de voir sa femme lui offrir un charmant ensemble très sexy.. rose. Autant vous dire qu’il se foutait royalement de ce détail, préférant de loin, imaginer les courbes de sa femme dans ce petit bout de tissu. Il se promit néanmoins de bien cacher la lingerie de sa femme ou alors mettre une serrure de haute technologie pour la protéger de ses terribles filles. Le massacre qu’elles avaient la dernière fois avec ses merveilles. Dean en aurait pleuré de désespoirs. Le mutant câlina sa femme sans arrière pensée. Il voulait simplement profiter de cet instant de paix. Il aimait son rôle de père mais il devait avouer que de temps en temps, il désirait passer du temps en tête à tête avec son épouse. Quand elle lui demanda si elle devait attendre vraiment ce soir pour la seconde partie de son cadeau, Dean hocha simplement la tête, un air amusé collé au visage. Alalah la curiosité de sa femme. Aussi légendaire que son déhanché. Ah son déhanché, mamamia qu’est ce que ça le faisait..*censure de l’auteur* hum enfin bref vous avez compris ! Reprenons. Si le mutant ne pouvait lui offrir son second cadeau, il pouvait toujours lui donner le premier. C’est ce qu’il fit attendant, anxieusement la réaction de sa femme. Il est vrai qu’il aurait pu lui offrir une maison, une voiture, des vêtements de hautes coutures, bref quelque chose de très coûteux mais il connaissait suffisamment Pénélope pour savoir que ce genre de présent ne l’intéressait pas. Une des raisons qui l’avaient poussé pendant son amnésie à recueillir toutes ses photos. Au départ c’était dans un tout autre but. Il voulait stimuler sa mémoire. Or, pour ce jour, il ne souhaitait plus que lui faire plaisir et faire comme si, ses souvenirs, ils les avaient passé ensemble. Surtout en ce qui concernait leurs enfants. Dean avait passé des heures et des heures à regarder les photos de Maddison et Rachel, bébé. Il ne connaissait pas encore ce bonheur de tenir un bébé, son bébé dans ses bras malheureusement, il n’aurait jamais ce plaisir. Cette chance.

    « Alors tu me combles de joie ! J’aurais aimé pouvoir être là quand Rachel est né. Pendant mon enquête, j’ai compris ce que tu avais enduré. Je n’ai jamais eu de problème d’argent, ni même connu des appartements insalubres. J’espère que tu n’auras plus jamais à connaître cette souffrance et cette solitude Pénélope. Je ferais tout pour te chérir, pour vous chérir jusqu'à là fin de ma vie. N’empêche, tu étais sexy étant adolescente ! Je comprends pourquoi j’ai craqué dans ce bar. »

    Dean rigola avant d’embrasser à nouveau son épouse, la forçant à se rallonger doucement sur les couvertures. L’idée de passer un moment intime sur cette plage privée, le titillait de plus en plus. Il suffisait de voir la manière dont il caressait la hanche de sa femme. Disons que le message était clair, elle ne garderait pas longtemps sa robe. Trop de tissu pour lui. Cependant, sa femme avait d’autres idées en tête car elle entama directement, avec son tact légendaire. Dean se demandait encore comment elle faisait pour être diplomate. Une fois qu’elle lui eut murmuré ses paroles, au creux de l’oreille, Dean se laissa retomber sur le côté, regardant le ciel où le soleil commençait à décliner. Après quelques minutes où il resta silencieuse, il se remit en position assise et regarda sa femme, une profonde désolation au fond de son regard bleu.

    « Pen’, je crois que ça ne va pas être possible. Quand j’ai accepté le boulot à la NYPD, j’ai du me soumettre à une visite médicale très poussée et il s’avère que j’ai trois chances sur quatre de ne plus pouvoir assurer de ce côté-là. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a de fortes chances voir 100% de chance que je sois stérile. J’ai consulté mon médecin, celui qui me suit depuis mon enfance, depuis que j’ai développé mon don et il m’a expliqué que ça viendrait de ma trop grande absorption de produit anti-pouvoir. Je suis désolé ! »

    Le mutant se prit alors la tête entre les mains en poussant un profond soupir. Seule Pénélope connaissait son désir d’avoir un garçon. Il aimait de tout son cœur ses filles mais Dean aurait tant aimé avoir un fils à qui transmettre la tradition Winchester. Malheureusement, il ne pourrait jamais offrir ce cadeau à sa femme. Il y avait encore une solution mais cette simple hypothèse le révulsait mais en même temps, il serait prêt à tous les sacrifices pour sa princesse.

    « Il se peut que mon pouvoir de régénération retrouve toute sa puissance et guérisse ce problème mais pour le moment, je suis plus qu’un simple homme qui guérit vite mais je ne suis plus aussi vulnérable qu’avant. Mon médecin m’a annoncé qu’il y a une chance sur deux que je ne puisse plus me régénérer. Le point positif, c’est que ma dématérialisation n’a pas été affecté. Je sais que j’aurais du t’en parler avant mais je voulais attendre les examens définitifs. Je devrais les avoir d’ici quinze jours. En attendant, on peut envisager d’avoir recours à un donneur externe.. »

    Dean plongea son regard dans l’horizon qui s’offrait devant lui. Il n’osait pas regarder sa femme. Il ne voulait pas voir sa peine, sa déception face à ses révélations. Pire, il ne souhaitait pas lui montrer que l’éventualité de ne pas être le père de son fils, le brisait plus que la torture de Cortez.
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeMer 2 Jan - 5:59

    « Mais qui a dit que tu devais te contenir, mon amour ? J’ai plein d’idées pour occuper le reste de la soirée… »

    Le couple rigola un bon coup, avant de s’allonger tous les deux sur la couverture. Penelope posa une main caressante sur la joue de son mari, et plongea dans son beau regard. Elle devinait facilement ses arrières pensés, puisqu’à cet instant, elle avait exactement le même genre d’idée. Sa présence à ses côtés atténuait peu à peu la souffrance due aux évènements tragiques des dernières semaines. Penny se révélait beaucoup plus craintive, et Dean lisait dans ses yeux, une grande fragilité. Elle ressentait le besoin vital d’être près de lui. Il était le seul qui pouvait la calmer dans ses moments d’intense panique. La jeune femme n’arrivait même pas à dormir si elle n’était pas enlacée bien au chaud au creux de ses bras. Elle avait confiance en son époux, et se sentait toujours en sécurité lorsqu’il était dans les parages. La belle demoiselle ne doutait pas une seule seconde de sa capacité et de sa volonté à la protéger. L’amour infini qu’il lui portait pansait peu à peu toutes ses blessures, même si de nombreuses cicatrices parcouraient encore son corps meurtri. Elle possédait toutefois le meilleur des remèdes pour guérir tous ses maux, une famille aimante qui veillait sur elle.

    Repoussant ses sombres pensées au plus profond de son être, elle laissa Dean découvrir ce qu’elle lui avait offert pour célébrer leur premier Noël en couple. Son sourire s’agrandit en voyant un air des plus niais se dessiner sur son beau visage. D’ailleurs, il semblait se moquer du fait que les tous nouveaux morceaux de lingerie qu’elle avait acheté pour leurs soirées coquines en tête à tête étaient roses. Le jeune homme appréciait beaucoup son cadeau, à première vue, mais elle voyait clairement qu’il l’aimerait encore plus lorsqu’elle l’enfilerait pour lui faire un petit défilé privé. Le pauvre, il le méritait bien, surtout depuis que leurs deux adorables princesses avaient détruit la collection qu’elle avait mis tant d’années à monter. Dans tous les cas, ce n’était pas elle qui souffrait le plus de la disparition de sa lingerie (XD). Penelope fut agréablement surprise lorsqu’elle sentit la main si douce de son époux se glisser sous sa robe. Un sourire tendre effleura ses lèvres et elle déposa un baiser sur son front pour l’encourager à continuer. Ce petit jeu amoureux dura quelques instants, jusqu’à ce que son mari suspende ses gestes pour lui tendre un paquet rectangulaire. Curieuse de nature, la jeune femme s’empressa de tout déballer. Un album photo. Penny l’ouvrit et c’est avec émerveillement qu’elle vit des centaines de photos d’elle, de son mari, de leurs deux petites princesses lorsqu’elles étaient bébés. Si elle possédait plusieurs clichés de sa fille biologique, ce n’était pas le cas de sa petite Maddison. Elle était tellement mignonne, tout comme son mari. Son mari, l’homme le plus riche de New York, avait pris la peine de retrouver toutes ces photos pour lui confectionner lui-même ce magnifique album, et à cet instant, ses yeux brillaient d’une lueur à laquelle se mêlait amour et reconnaissance.

    « Ne t’en veux pas, Dean. Ce n’est pas ta faute, et puis, j’ai survécu. Je vais bien, Rachel aussi. On forme une famille maintenant, et j’ai confiance en toi, je sais que tu ne m’abandonneras jamais. Je ne souffrirai pas tant que tu resteras à mes côtés, c’est tout ce que je te demande. Eh oui, tu as de la chance, tu as épousé la femme la plus sexy des Etats-Unis ! Quoique je ne suis pas en reste, tu es plutôt pas mal dans ton genre ! »

    Penelope préférait cacher son trouble. Elle avait beaucoup souffert pendant ces neuf mois de grossesse. Qu’elle se voit dans l’obligation d’abandonner sa fille, son enfant, après avoir passé tant de temps à la protéger de tous ceux qui leur voulaient du mal, lui avait définitivement arraché le cœur. Cependant, la jeune femme ne voulait surtout pas que son mari se sente coupable d’avoir été absent pendant les huit premières années d’existence de leur petite Rachel. Après tout, comment aurait-il pu leur venir en aide, il ne savait même pas qu’il était père de cette adorable terreur. Elle était sincère en affirmant qu’il valait mieux ne pas ressasser le passé. Elle était enfin heureuse, pourquoi replonger dans ses tristes souvenirs ? Dean s’évertua donc à la distraire, et recommença à caresser sa hanche d’une main experte. Penny avait de plus en plus chaud, mais heureusement, son mari comptait bien lui retirer sa jolie robe dans les minutes à venir. Une idée germa dans l’esprit de son épouse, et elle mit fin à ses tentatives pour obtenir un câlin. Elle lui murmura quelques mots à l’oreille, et attrapa l’une des mains de son chéri pour la poser sur son ventre. Croyant lui offrir le plus beau des cadeaux, elle ne comprit pas sa réaction, lorsqu’il se laissa retomber sur le côté, libérant ainsi sa femme de son étreinte. Le silence qui s’installa inquiéta grandement la belle demoiselle, qui attendait un mot, une réponse, un geste, de la part de son mari. N’importe quoi, qu’il hurle, qu’il chante, qu’il rit, l’important, c’est qu’il réagisse.

    Son cœur rata un battement lorsqu’il lui annonçait que c’était tout bonnement impossible. Sur le coup, Penelope ne comprit pas l’ampleur de ce qu’il venait tout juste de lui apprendre. Son visage resta figé dans une expression de tristesse, de déception. Elle n’arrivait pas à parler, tous les mots de réconfort étaient bloqués dans sa gorge. Elle tourna la tête, incapable de regarder Dean plus longtemps. Depuis son grand retour parmi les siens, elle se plaisait à imaginer son mari tenant un tout petit bébé dans ses bras. Un Winchester, un adorable bambin qu’elle pourrait chérir et élever. Elle lui exprimait enfin son désir de tomber enceinte dans les semaines à venir, et pour toute réponse, elle apprenait que son époux était stérile. Pourquoi ? Comment ? Ils avaient pourtant conçu Rachel dès leur première nuit ensemble ! Le jeune homme porta le coup de grâce en lui avouant que son infertilité était causée par la surconsommation du produit anti-mutation. Son cœur se serra à un point inimaginable dans sa poitrine. D’une voix rauque, elle murmura quelques mots, et une larme roula sur sa joue.

    « Je t’en supplie, dis-moi que c’est un cauchemar. Dis-moi que je vais me réveiller dans tes bras dans quelques minutes, et que tout ce que tu m’as dit ne sera qu’un mauvais rêve… »

    Penelope tournait pratiquement le dos à son époux, étant dans l’incapacité de lui faire face. Elle avait mal, tellement mal de savoir qu’on leur refusait ce cadeau, qu’elle ne connaîtrait jamais le bonheur de tenir son fils dans ses bras. On lui avait arraché sa Rachel trop tôt, elle n’avait jamais eu le temps de jouer le rôle de la mère d’un tout petit bébé. La jeune femme avait l’impression qu’on venait de lui transpercer le ventre. Dean ne pouvait apercevoir son visage baigné de larmes, elle ne voulait pas lui causer plus de mal. Elle le connaissait par cœur, et elle savait qu’il était blessé dans son orgueil, qu’à cet instant, il avait besoin d’être rassuré plus que jamais. Mais elle restait figée dans cette attitude presque froide, et détachée. Il désirait cet enfant autant qu’elle, sinon plus. Elle avait bercé sa fille, à sa naissance, mais lui, n’avait jamais eu cette chance. Cette sensation magique, celle de serrer contre son cœur le fruit de ses entrailles, lui était interdite à jamais. L’homme de sa vie lui annonça ensuite qu’il risquait de ne plus pouvoir se régénérer. Penny serra les dents pour éviter de laisser échapper un hurlement de douleur. La santé de celui qu’elle aimait était en jeu. Toutes ses certitudes s’effondraient à nouveau. L’inquiétude qu’elle éprouvait atteignait des sommets encore jamais vus. Un frisson de terreur parcourut son échine lorsqu’il parla d’avoir recours à un donneur externe. Elle ne voulait pas s’imaginer dans les bras d’un autre. Elle aimait Dean, lui, et lui seul avait accès à son lit, et il en serait toujours ainsi. Elle ne voulait pas d’un autre amant. Elle refusait de le trahir, de coucher avec un parfait inconnu sans éprouver de sentiment pour lui, et pourtant, elle jouait à ce petit jeu depuis des années ! Comme quoi, les choses changent. Penelope n’acceptait pas l’idée de vivre une aventure d’un soir dans l’unique but de concevoir un enfant, alors qu’elle était mariée avec un homme merveilleux qui aurait tout donné pour pouvoir lui donner un fils. L’éventualité de porter l’enfant d’un autre la révulsait, et lui donnait simplement envie de vomir.

    « Ne me demande pas ça, je n’y arriverai pas ! Je ne veux pas porter l’enfant d’un autre homme. Je… je sais que tu tenais à ce bébé… mais je ne pourrai pas vivre en sachant que cet enfant n’est pas le tien… C’est toi le père, ou rien. Dean, je… j’ai… besoin… d’être seule… »

    En tremblant, Penny se releva, et sans se retourner, elle entama le long chemin qui conduisait à leur villa. Elle ne voulait pas lui montrer sa déception, sa douleur. Elle avait honte de l’abandonner ainsi sur la plage, alors qu’il souffrait, qu’il était blessé. Encore une fois, elle prenait la fuite. Les joues ruisselantes de larmes, après avoir fait une dizaines de pas, elle s’effondra sur le sol. Elle fut secouée d’un sanglot, et laissa finalement sa rage et sa peine éclater au grand jour. Si elle avait tenté de dissimuler sa souffrance, elle déferlait maintenant, sans retenue. Dean ne tarda pas à la rejoindre, et l’emprisonna dans ses bras. Il la serra longuement contre son torse, pendant qu’elle pleurait dans son cou, qu’elle s’abandonnait complètement à sa tristesse. Il caressa longuement sa chevelure pour l’apaiser, et déposait fréquemment des baisers sur son front. La jeune femme se calma finalement, une dizaine de minutes plus tard, et son mari la berça avec amour. C’est Dean qui la consolait, alors que c’est lui qui avait le plus besoin d’elle, et non l’inverse.

    « Pardonne-moi… Pardonne-moi ! Tout est de ma faute. Pardonne-moi d’avoir été aussi froide, détachée. J’aurais tant voulu te serrer dans mes bras, te réconforter, mais j’ai échoué, je n’y arrivais pas... Je t’ai encore abandonné, Dean ! »

    Elle ferma les yeux, et resserra leur étreinte. La jeune femme effleura ses lèvres d’un doux baiser. Penelope l’aimait tellement. D’un geste tendre, elle caressa sa joue. Elle aurait tant aimé avoir un autre enfant, mais Dean était toujours à ses côtés, ses filles étaient en bonne santé… Le plus important n’avait pas été affecté, et elle savait que grâce à son amour, elle pourrait remonter la pente, et oublier ce mal.
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeMer 2 Jan - 20:19

    Tout était terminé ! Dean venait de briser les rêves de sa femme, ses propres rêves. Ce qu’il avait toujours redouté, se réalisait sous ses yeux. Il avouait qu’il ne pouvait pas tenir son rôle de mari, il ne pouvait plus concevoir. Adieu ses rêves où un fils l’appelerait papa, où il apprendrait à jouer au basket, au poker, à comment charmer une fille. Dean se sentait complétement diminué dans sa virilité. Ah oui, il était peut être le meilleur au lit mais à quoi ça servait s’il ne pouvait pas donner un autre enfant à sa femme ni un héritier au groupe W. Si seulement il n’avait pas pris ce foutu serum. Pour avoir travailler au FBI, il connaissait exactement les effets secondaires mais sur le coup, il n’avait fait qu’essayer de dormir pour oublier ses souffrances, pour ne pas se reveiller en nage, dans un lit froid. Maintenant, il mesurait son erreur et s’attendait à ce que Pénélope le quitte. Il ne voyait pas d’autres solutions à cette histoire.

    « Je suis désolé ! Tellement désolé »

    La voix rauque de Dean trahissait ses émotions et ses yeux devenus humides ne faisait qu’ajouter du poids à sa déclaration. De toute de manière sa femme ne le regardait même plus et il comprenait. Il ne valait plus rien ! A quoi bon s’encombrer d’un mari infertile alors qu’elle avait la beauté, la jeunesse et l’intelligence. Il ne doutait pas qu’une femme de son envergure trouve preneur rapidement mais ça le tuait. Dean voulait hurler sa colère, taper dans un mur jusqu'à ce que sa main saigne pour faire sortir cette souffrance. Prêt à tout pour garder sa femme, il lui confia l’eventualité de faire appel à un donneur externe. Après tout de nombreux couples ont recours, de nos jours, à l’insémination artificielle. Si ça pouvait la faire rester à ses côtés, il voulait bien élever son fils. Peut être aura-t-il les yeux de sa mère ou son sourire. Le mutant trouverait une consolation même si tenir dans ses bras la chair de sa chair restait son plus grand rêve. Malheureusement Pénélope déclina son offre, brisant le cœur de son mari qui voyait son dernier espoir disparaître. Sa femme le quitta et Dean serra la machoire. Un homme ne pleure pas, il reste fort pour sa famille. Alors pourquoi avait-il envie de hurler, de tout plaquer, de liberer sa souffrance qu’il contenait depuis des années, depuis l’enlevement de sa sœur. Il n’en pouvait tout simplement plus. Puis il entendit un bruit déchirant, pire que tous les hurlements de la terre : les sanglots de son ange. Se relevant précipitament, il courra vers elle pour la prendre dans ses bras, tentant de la calmer en caressant ses cheveux.

    « Chut ma Penny, on trouvera une solution, je te le promets ! Je trouverais une solution même si je dois dépenser toute la fortune des Winchester. »

    Il pouvait bien conduire son empire à la faillite si seulement elle voulait bien continuer de sourire et d’aimer la vie comme autrefois. Dean restait et resterait prêt à tout pour entretenir sa flamme et qu’elle ne cesse jamais de croquer la vie à pleine dent. Au bout de dix minutes, elle cessa de pleurer et Dean la serra que d’avantage contre son torse, désirant lui communiquer tout son amour, sa force et son espoir. Ils s’en sortiraient ensemble, comme toujours. Quand elle lui demanda pardon, Dean eut un pauvre sourire. Il comprenait même si son rejet l’avait plus blessé que n’importe quel coup mais ça, jamais il ne lui avouerait. Son époux ne désirait pas la faire souffrir d’avantage. Pénélope effleura ses lèvres d’un baiser et sa joue d’une caresse de la main, le faisant frissonner, apaisant la colère de son mari. Pas une colère contre elle, non contre la terre entière, contre lui. Le mutant conservait une zone noire au fond de son cœur que personne n’avait connu, que personne n’avait entreaperçu. Elle grondait au fond de son âme, attendant le jour où il perdrait le contrôle sur elle, pour se manifester.

    « Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à te faire pardonner. Je comprends ta réaction, je la comprends. On va s’en sortir Penny, on va s’en sortir. Il y a encore un infime espoir que ça s’arrange. Il suffirait que mon pouvoir retrouve toute sa puissance. En attendant, on essayera encore et encore jusqu'à ce que tu tombes enceinte. J’ai connu plus désagréable comme travail non ? »

    Dean tentait par ce trait d’humour de lui changer les idées, de lui redonner espoir. Le jeune homme n’était pas connu pour être un grand optimiste dans la vie mais pour sa femme, il pouvait devenir le plus grand idéaliste du monde. Le mutant l’aida ensuite à se relever et la serra dans ses bras avant de l’embrasser tendrement, une main dans ses cheveux, l’autre au creux de ses reins. Raviver la passion, forcer le destin, construire leur bonheur et le protéger. Voila ses résolutions ! Il prendra tout le temps qu’il faudra mais Dean en était sûr, quoiqu’il doive faire, elle portera son enfant même si pour cela, il doit s’épuiser à la tâche pour retrouver tout son pouvoir de régénération.

    « Tu restes avec moi ? »
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Penelope Winchester
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeJeu 3 Jan - 3:17

    Penelope se détestait. Dean, l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde, celui qui avait risqué la mort un nombre incalculable de fois pour la protéger de tous les maux de la Terre, souffrait le martyr à quelques mètres d’elle. La jeune femme était incapable de lui venir en aide, alors que tout ce dont il avait besoin, ce n’est qu’un mot de réconfort, un simple geste pour le rassurer, pour lui faire comprendre qu’elle ne lui en voulait pas. Elle restait pourtant figée de douleur, repliée sur elle-même, cachant à son mari ses nombreuses larmes. Penny ne supportait pas l’idée qu’elle ne pourrait jamais porter son enfant, qu’après toutes les épreuves qu’ils avaient traversées, on leur refusait ce bonheur. Le couple rêvait depuis longtemps déjà d’avoir un fils. La demoiselle n’avait jamais songé à la possibilité qu’un jour, Dean lui annonce qu’il ne pouvait plus concevoir un enfant. Penelope ne s’attendait pas à cette révélation choc, et c’est sans doute pourquoi, elle avait tant de mal à admettre qu’elle devait à jamais faire une croix sur l’éventualité de donner naissance à un autre petit Winchester. Elle était brisée, elle avait mal. Sa main reposait sur son ventre, et ce contact la brûlait douloureusement.

    « Ce qui est fait… est fait. »

    Ses excuses ne pourraient jamais lui donner le fils qu’il désirait tant. Si, par ces mots si faiblement prononcés, elle avait cru le rassurer, cette tentative de calmer les remords et la peine de son mari échoua lamentablement. Elle ne lui reprochait rien. Elle aurait tout donné pour trouver la force de le serrer dans ses bras, de lui prodiguer l’amour et le réconfort dont il avait tant besoin pour se reconstruire. Il était blessé, marqué au fer rouge, et elle lui tournait le dos, une fois de plus, elle l’abandonnait. Comme elle s’en voulait de lui causer tant de douleur. Rien de tout cela n’aurait eu lieux si leur mariage n’avait jamais été célébré. Lorsqu’il lui proposa d’avoir recours à un donneur externe, Penny se retourna vers lui et croisa son regard. Elle semblait horrifiée, terrifiée, déçue. Elle était prête à tout pour réaliser son rêve, pour lui donner son fils. Tout mais pas ça. Elle ne supporterait pas l’idée de porter le bébé d’un autre homme que lui. Certes, désormais, elle pouvait tomber enceinte grâce à des procédés médicaux, lui évitant ainsi de coucher avec un inconnu. Mais à chaque fois qu’elle poserait son regard sur l’enfant, elle remarquait inévitablement qu’il n’avait ni les yeux, ni les cheveux de son père, qu’il n’était pas le fruit de tout l’amour qu’elle éprouvait pour Dean. C’était peut-être une réaction égoïste de sa part, de lui refuser le fils dont il espérait tant la venue, mais elle devait se montrer honnête avec lui. Penny savait se montrer forte et courageuse, mais elle se sentait tout bonnement incapable de faire ce sacrifice pour son mari, malgré tous les sentiments qu’elle avait pour lui. Par peur d’alourdir son fardeau en lui montrant son mal d’être, elle préféra s’éloigner.

    Elle devait partir loin de lui, cesser de lui causer cette douleur insupportable jour après jour. Même si elle croyait agir pour le bien de l’homme qu’elle aimait, sa résolution flancha rapidement. Secouée de sanglots, elle marchait difficilement. C’est avec beaucoup de mal qu’elle avait franchi une dizaine de mètres. Penelope ne pouvait pas faire un pas de plus, et c’est sans plus tarder qu’elle s’effondra, le sable amortissant sa chute. Elle ressentait toute la souffrance qu’éprouvait le seul homme capable de la combler. Souffrance causée par son départ, par sa fuite. Sa peine, mêlée à la sienne, était trop grande pour qu’elle puisse la converser au fond de son cœur ne serait-ce que quelques secondes de plus. Penny laissa donc les larmes coulées sur ses joues. Elle eut envie de hurler, de se débattre lorsque des bras musclés se refermèrent tel un étau autour de son corps si frêle. Lorsqu’il caressa sa chevelure pour tenter de l’apaiser, elle laissa échapper un gémissement. La demoiselle s’accrochait désespérément à son étreinte, à sa chaleur. Parce qu’elle avait besoin de lui. Dean lui promit ensuite de tout faire pour trouver une solution, quitte à dépenser toute sa fortune. La jeune femme ferma les yeux. Il ne devait pas agir de la sorte, elle refusait de le voir tout plaquer pour elle.

    « Dean, je t’interdis de faire ça pour moi, je ne le mérite pas ! » murmura-t-elle entre deux sanglots

    Penelope pleura longtemps dans le cou de son mari, blottie contre son large torse. Lorsqu’elle reprit le contrôle de ses émotions, Dean la serra un peu plus fort. Elle le pria ensuite de la pardonner. Elle connaissait son époux, et elle savait que pour lui, les mots avaient bien peu d’effet. Il n’est pas ce genre d’homme qui s’éternise sur ses sentiments, elle était consciente qu’il aurait besoin de temps pour cicatriser. Il requérait trois choses pour guérir, du temps, sa présence, et son amour. La jeune femme effleura ses lèvres avec douceur, et sa main caressait tendrement sa joue. La belle demoiselle lui offrit ensuite un magnifique sourire, toutefois emprunt d’une certaine mélancolie. Elle était enfin apaisée, et même si les blessures étaient encore vives et douloureuses, le simple fait de le savoir près d’elle, la rassurait quant à leur avenir en commun. Lorsqu’il affirma qu’elle n’avait rien à se pardonner, Penny secoua la tête, avant de la poser au creux de son épaule.

    « C’est faux. Je sais ce que tu ressens, je sais à quel point je t’ai fait mal. Et ça… je ne me le pardonne pas. Je n’ai jamais voulu te rejeter, Dean, jamais. Je ne perds pas espoir, mon chéri. Je sais qu’un jour, proche ou lointain, je porterai ton fils. En attendant, j’espère que tu es conscient que tu t’es embarqué dans une phase de non retour ? Avec ce genre de proposition, tu vas dormir à peine quelques heures par nuit, et tu risques d’avoir beaucoup de mal à prendre une douche, seul... »

    Dean réussit un miracle, raviver une étincelle d’espoir dans son cœur. Pendant plusieurs minutes, elle avait cru que c’était définitivement terminer, qu’il n’existait plus aucune chance d’avoir un jour le bonheur d’être enceinte de lui à nouveau. Pourtant, par ses simples mots, il lui donnait envie de croire que tout était encore possible. Le jeune homme l’aida donc à se relever, et lorsqu’il posa une main au creux de ses reins et glissa l’autre dans sa chevelure pour l’embrasser, Penny s’abandonna complètement à son étreinte. Ce simple baiser provoqua une multitude de frissons, effaça en partie ses pensées tristes. La belle demoiselle se laissa bercer dans les bras de son époux, jusqu’à ce qu’il lui demande, d’une voix fébrile, si elle voulait bien rester avec lui. Penelope papillonna des paupières, et le regarda curieusement. Il était comme elle, il ne pouvait s’empêcher de douter encore et encore. Mais comment pouvait-on lui reprocher ses questionnements ? Par contre, cette fois, elle avait bien l’intention de faire taire à jamais cette petite voix intérieure qui le poussait à douter de ses sentiments pour lui. Sans lui adresser la parole, elle plongea son regard chocolat dans le sien.

    Et le voile se déchira. Leurs esprits ne faisaient plus qu’un. Penelope venait de lui offrir un cadeau inestimable. Elle se mettait à nu devant lui. Il avait accès à toutes ses pensées personnelles. Si au début, il explora l’esprit de sa femme avec crainte et respect, la jeune femme l’encouragea à continuer en posant une main sur sa joue. Il s’élança donc, jusqu’au plus profond de son âme, fouillant le moindre recoin. Si, habituellement, elle détestait qu’on s’infiltre dans sa propre tête, la présence de Dean en elle lui procurait un grand bien, comme s’il laissait une trace d’amour et de douceur sur son sillage. Dix minutes s’écoulèrent. Dix minutes pendant lesquelles il put apercevoir l’ampleur et la force des sentiments qu’elle éprouvait pour lui. Lorsqu’elle referma son esprit, elle espérait qu’il aurait compris à quel point il était tout ce dont elle avait toujours rêvé.

    « Si je t’ai laissé voir en moi ainsi, c’est pour te montrer que je suis sincère, que je t'aime vraiment. Un jour, un homme merveilleux m’a fait comprendre que les gestes ont plus de poids que les mots. »

    Penelope faisait bien sûr référence à leurs retrouvailles sur cette plage, à San Francisco, lorsqu’il s’était poignardé en plein cœur sous ses yeux. Sa façon bien à lui de révéler à Penny qu’il était lui-même un mutant. La demoiselle posa ses lèvres sur celle de son époux, et l’embrassa longuement. Un baiser dans lequel elle mêla amour, tendresse, douceur, passion, et désir. Sa femme se décida finalement à répondre à sa question. Resterait-elle avec lui ? Bien sûr ! Elle ne partirait jamais loin de lui. On lui avait d’ailleurs fait une proposition d’emploi, un boulot de diplomate à travers le monde. Elle n’avait même pas eu besoin de réfléchir, la réponse étant déjà très claire dans son esprit.

    « Je ne te quitterai jamais, mon amour. J’ai refusé ce job qu’on m’a offert, parce que la perspective d'être éloignée de ma famille m’aurait tuée à petits feux. Parce que l’idée de vivre loin de toi m’est insupportable. »
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeDim 6 Jan - 2:48

    « Oh si tu le mérites plus que quiconque mon amour ! Je t’interdis de douter, tu m’entends? Je peux tout supporter mais pas ça. Tu es ma femme, tu es une Winchester et ça fait de toi une personne qui mérite tout car tu es mon tout à moi. »

    Une voix rauque, un regard dur, voila comment on rassurait chez les Winchester. La règle d’or de la famille est que personne, non personne n’a le droit de vous rabaisser. Quand on est un Winchester, on est fier, et on se bat pour s’imposer. Rien n’est acquis dans la vie et il en va de même pour tout le monde, excepté en ce qui concernait la fierté d’appartenir à cette fratrie et croyez le, mais elle est très grande. Dean serra sa femme dans ses bras, pour lui donner du courage, pour se donner un semblant de normalité. Il aurait tant aimé avoir une vie normale, un couple sans histoire, avoir élevé avec Pénélope leur fille. Sincèrement, il aurait aimé vivre cette vie. Il ne regrettait en rien celle-ci, tout au contraire mais il souhaiterait juste pouvoir, pour une fois, savoir rassurer sa femme. Son père lui avait confié quand il était adolescent, qu’il avait du se battre pour conquérir sa femme. Peut être était-ce le destin des couples de sa famille. Lutter pour construire un bonheur incassable. Il comprenait un peu mieux ses parents pour vivre exactement la même chose, même si les épreuves ne sont différentes.

    Pénélope lui demanda alors pardon, et il lui rétorqua qu’il n’y avait rien à pardonner, que tout était clair de son côté. Son époux pouvait tout encaisser si seulement elle restait à ses côtés pour le pire et le meilleur. Sa tête de mule préférée se rebiffa et il laissa apparaître un sourire. Sa douce et tendre Penny. S’il ne l’avait jamais connu, il l’aurait inventé car il n’y avait vraiment qu’elle pour le faire passer par toutes ses émotions.

    « Quand on tombe, on se relève et on avance chérie. On y arrivera ensemble et on s’en sortira vainqueur. J’en suis certain car j’ai foi en mes capacités. Peut être que pour le moment, elles sont faiblardes, mais j’ai toujours pu compter sur elle alors avec toi pour m’encourager, je ne peux que revenir au top de la forme. Et pour notre futur fils, je veux bien manquer quelques heures de sommeil. »

    Dean rigola avant de l’embrasser longuement, faisant passer toutes ses émotions dans un seul baiser. Le mutant n’était pas doué avec les mots, une raison qui le poussait à utiliser les actes qu’autre chose. Bon, il était plutôt du genre très exubérant mais en mettant tout le paquet, on avait plus d’impact au final. C’est QFD. Soudain, son époux sentit comme un lien entre sa femme et lui. Plus fort que d’habitude. Dean ne comprit que plus tard ce que sa femme faisait. Au départ, il fut réticent. Il avait l’impression de jouer au voyeur de service et il respectait trop sa femme pour s’aventurer dans sa tête comme cela même si elle l’avait entraîné là dedans de son plein gré. Pénélope du sentir sa réticence puisqu’elle l’invita d’elle-même et Dean ne se fit pas prier, prenant ainsi conscience de l’étendu de son amour pour elle. Durant dix minutes, il explora son âme jusqu’à sentir le lien faiblir pour redevenir stable comme en temps normal.

    « Tu.. Ne pouvais pas me faire plus beau cadeau. Fais le ! Je veux dire, je veux que tu saches aussi . Je ne veux plus de secret entre nous deux. »

    D’un baiser, il l’encouragea à faire de même. Pour la première fois de sa vie, Dean acceptait de rendre les armes et d’abaisser toutes ses barrières même celles protégeant sa partie sombre. Il voulait que sa femme connaisse cet aspect de lui. Ce mélange de peur, de haine et de colère retenue. Ce mélange qui n’attendait plus qu’a explosé depuis toutes ses années. Cette violence contenue en lui-même. Mais avant tout, il souhaitait partager tous ses sentiments, qu’elle apprenne qu’elle était sa moitié, son âme sœur, l’être qu’il chérissait le plus au monde. Son tout. Dean ne voulait plus qu’une chose, ne faire qu’un avec sa femme, mais cette fois-ci, il voulait une union plus spirituelle que physique. Le contact se rompit, et il plongea son regard dans celui de sa femme. Son travail, il comprenait mais il devait tenter quand même, pour ne pas qu’elle ait de regret plus tard.

    « Je pourrais t’affréter un jet privé pour que tu rentres tous les soirs mais si tel est ton désir, crois moi, je ne vais pas m’en plaindre. Je t’aime trop pour être séparé de toi une nouvelle fois. Allez viens, il est temps pour toi de découvrir ma deuxième surprise. Je pense qu’elle tombe juste à point en plus. »

    En souriant mystérieusement, il l’aida à se relever et tout en la tenant par la main, il la conduisit vers un petit chemin, illuminé par des flambeaux. Une jeune femme, style vahiné, les attendait et Dean lui confia sa femme.

    « Suis là, elle va te conduire à un petit cabanon. Là bas, je veux que tu enfiles la tenue que je t’ai préparé. A tout à l’heure mon cœur. »

    Dean la laissa en plan, remontant l’allée, souriant comme un gamin fier de sa bêtise. Ce qu’il fit, personne ne le savait mis à part les personnes au courant de son projet. Quand Pénélope sortit du cabanon, la jeune femme qui l’avait aidé à se préparer lui indiqua de remonter l’allée. A mesure qu’elle parcourait les mètres vers un ponton où l’attendait son mari, une musique s’éleva dans les airs. Il s’agissait de la chanson qu’elle lui avait chantée, le soir de sa demande en mariage. Plus elle avançait et plus elle distinguait l’espèce d’autel, entouré de flambeau, rendant l’ambiance magique et mystique. Sur une espèce de barque, le chanteur et les musiciens continuaient leur concert privé. Une fois à sa hauteur, Dean lui prit la main pour la conduire devant un prêtre.

    « Je me suis dis que tu aimerais sceller en bonne et du forme nos retrouvailles en renouvelant nos vœux. En plus comme on est déjà sur place, on aura notre lune de miel qui nous a fait défaut. Alors Pénélope Mitchell, voulez-vous toujours m’épouser? Je porte même une chemine rose pour te demander de m'épouser! »
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Penelope Winchester
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeLun 7 Jan - 0:24

    « Tu es ma vie, tu es ma famille. Je te promets de ne plus douter, jamais. Tu mérites le bonheur, et crois-moi, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureux. Je t’aime Dean Winchester. »

    Penelope n’avait jamais connu ce sentiment d’appartenance à une famille. Son enfance s’était déroulée d’une façon bien triste. Les autres enfants avaient pratiquement tous eu droit à une mère aimante, à un père attentionné. La jeune femme avait, quant à elle, fait face à la solitude dès son plus jeune âge. Abandonnée par ceux qu’elle aimait, elle devait compter uniquement sur elle-même. Penny se réfugiait sous une carapace depuis des années. Longtemps, elle avait joué avec un sentiment qu’elle croyait inexistant, l’amour. Elle s’était contenté d’avoir un très vague aperçu de ce lien si fort qui unit deux personnes. Elle ne connaissait pas le bonheur de ressentir des papillons voltiger dans son ventre à la seule idée d’apercevoir l’être aimé, tout simplement parce qu’elle refusait de se laisser aller. Elle était trop égoïste pour offrir à un homme ce qu’elle avait tenté de protéger depuis son plus jeune âge, son cœur, son âme. Dean avait tout changé. Il lui avait montré le chemin à suivre, il avait guéri toutes ses blessures, et il avait su trouver la clef de son cœur. À de nombreuses reprises, il l’avait émue jusqu’aux larmes par ses simples paroles, par ses gestes si doux, si rassurants. Encore aujourd’hui, elle restait marquée par cette époque bien sombre. Elle doutait de sa capacité à mériter la vie qu’on lui offrait sur un plateau d’argent. Penelope se surprenait bien souvent à croire qu’elle n’était peut-être pas à sa place, pour la simple et bonne raison qu’elle n’était suffisamment bien pour cette vie. Mais jour après jour, cet homme merveilleux la rassurait, et il lui avait prouvé, hors de tous doutes, à cet instant précis, que les Winchester étaient sa famille. Une sérénité qu’elle n’avait encore jamais éprouvé se diffusait dans son être en entier. Peut-être est-ce parce que, pour la première fois de sa vie, elle avait l’impression d’avoir trouvé sa voie.

    Lorsqu’elle lui demanda de pardonner toutes ses erreurs passées, le jeune homme esquissa un sourire. Un geste banal qui provoqua pourtant une explosion de chaleur dans tout son être. Elle aimait tant voir son beau visage s’illuminer ainsi. Elle retrouvait tant de force, tant de courage dans son regard, que l’espoir reprenait tous ses droits. Rien n’est impossible avec lui. Elle aurait pourtant dû le savoir, après toutes les épreuves qu’ils ont traversé, qui aurait cru que ce couple survivrait, et que l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, deviendrait de plus en plus puissant, à un tel point qu’elle le savait maintenant indestructible. Penelope lui retourna son sourire, et on lisait clairement au fond de ses yeux noisettes, qu’elle était enfin heureuse, apaisée, comme s’il avait effacé d’un geste de la main toute la douleur qu’elle avait connue au cours de son existence.

    « J’ai confiance en toi, et je suis persuadée que cet enfant ne se fera pas trop attendre. C’est bien connu, les Winchester ne sont pas dotés d’une très grande patience. Tu sais mon chéri, je suis très endurante et je suis prête à parier que tu vas me supplier de te laisser dormir. »

    Ses yeux brillaient à nouveau de cette lueur de malice que Dean aimait tant. Son mari en profita pour se pencher et lui voler un long baiser. Penny ne se fit pas prier pour répondre avec tout autant d’ardeur. Elle enroula bien vite ses bras autour de son cou, profitant au maximum de cette étreinte. Une parfaite harmonie régnait déjà au sein de leur couple et la jeune femme choisit cet instant précis pour ouvrir son âme à son époux. Pendant dix minutes, l’homme qu’elle chérissait plus que tout au monde explora toutes ses pensées, avec douceur et respect. Caressant sa joue de sa main libre, elle l’invita à regarder, à lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle était consciente de ce qu’elle avait entrepris, et elle voulait qu’il voie tout d’elle. Lorsque le lien commença à faiblir, pour redevenir fin, presque imperceptible. Pourtant, il existait toujours. Pour avoir déjà essayé de le rompre, elle savait mieux que quiconque que jamais rien ni personne ne pourrait définitivement les séparer. D’un commun accord, ils avaient décidé de se marier, de se lier pour l’éternité. Mais c’est inconsciemment, que leurs esprits s’étaient entremêlés. Ce lien si précieux devient plus fort de jour en jour. Il croît, au même rythme que l’amour qu’elle éprouvait pour Dean.

    « Tu… en es sûr ? Tu sais, tu n’es pas obligé… Mais si tu y tiens, je vais le faire. Ne pense pas trop à ta deuxième surprise ! Je rigole, je te promets de ne pas chercher à découvrir ce que tu me prépares. »

    Dean l’embrassa une nouvelle fois, et avec une douceur infinie, Penny s’infiltra dans l’esprit de son époux. Elle sursauta légèrement dans ses bras en plongeant dans une partie très noire de son âme. Elle ressentait tant de haine qu’il dissimulait, mais aussi sa peur de voir un jour cette colère refoulée prendre le contrôle de lui-même. La demoiselle aurait tout donné pour l’aider à chasser ses démons intérieurs, pour détruire les ténèbres qui sommeillaient en son fort intérieur. Malheureusement, malgré ses dons, elle ne pouvait le purger de ce mal. Il devait le faire seul, mais évidemment, elle lui apporterait toujours son appui. Elle dirigea ensuite son esprit vers des sentiments beaucoup plus tendres. Ce qu’il ressentait pour elle. La jeune femme resta estomaquée devant la force de son amour pour elle. Penelope était surprise, et pourtant, elle éprouvait exactement la même chose pour Dean. Après avoir exploré la moindre parcelle de son âme, elle se retira. Elle lui promit une nouvelle fois qu’elle ne partirait jamais loin de lui, et lui révéla qu’elle avait refusé ce boulot qu’on lui avait offert.

    « Je te le répète une dernière fois, Dean. Je ne te quitterai jamais. On m’offrirait tout l’or du monde, et je préférais encore rester avec toi. Attends, avant ta surprise, j’ai aussi autre chose pour toi, mais tu dois me promettre de ne pas te moquer, et de garder ce cadeau pour toi. Si jamais j’apprends que quelqu’un a mis la main dessus, je vais hurler ! »

    Penelope lui adressa un beau sourire avant de courir chercher ce qu’elle voulait lui donner. Elle avait longuement hésité à lui offrir ce présent, en partie parce qu’elle était morte de honte. La demoiselle revint vers son mari, et lui tendit un simple boitier de CD, sans emballage ni fioritures. En rougissant, elle lui expliqua ce que contenait le fameux disque.

    « J’ai… réussi à trouver un studio à New York, qui a bien voulu me laisser enregistrer les quelques chansons qui me font pensé à nous deux à chaque fois que je les entends. Sur ce CD, c’est… moi qui… chante. »

    Quelques minutes plus tard, Penelope glissait sa main dans celle de Dean, qui la guida vers un petit chemin illuminé de flambeaux. Le jeune homme lui demanda ensuite de suivre la demoiselle qui l’attendait pour se rendre dans un petit cabanon pour enfiler la tenue qu’il avait choisie pour elle. Le cœur battant, elle le questionna, sans toutefois recevoir une réponse claire.

    « Dean, qu’est-ce qui se passe. Qu’est-ce que tu as prévu ? Allez, réponds à mes questions ! »

    Penny lui arracha un baiser, avant qu’il la quitte pour remonter l’allée, la laissant aux bons soins de la jeune femme. Puisqu’elle n’avait pas d’autre choix que de la suivre, elle s’exécuta, et lui posa mille et une questions auxquelles elle refusa bien évidemment de répondre. La demoiselle se retrouva finalement dans un petit cabanon. Une magnifique robe l’attendait. Elle était très simple, légère, mais absolument splendide. Sans plus attendre, elle l’enfila, avant de laisser la dame la parfumer et la coiffer. Penelope ne comprenait toujours pas ce qui se passait. Elle avait désormais un indice. La robe était… blanche. Un signe, ou une simple coïncidence ? Elle obtiendrait la réponse sous peu, compte tenu du fait qu’elle devait maintenant poursuivre le petit chemin illuminé. Penelope entendit d’abord la chanson qu’elle avait chanté à Dean, le soir de sa demande en mariage, puis, aperçut un autel, entouré, lui aussi, de flambeaux. Des musiciens jouaient dans une barque à quelques mètres plus loin. La jeune femme vêtue de blanc aperçut finalement son époux, qui en souriant tendrement, serra sa main dans la sienne. Il portait une chemise rose. Ce simple fait signifiait pourtant tout pour elle. Il avait juré de ne jamais porter un vêtement de cette couleur, même pour elle. Toutefois, il avait accepté de faire exception à la règle. Pourquoi ? Elle ne le savait pas encore, bien qu’elle s’en doutait un peu, désormais. Son cœur bondit dans sa poitrine lorsque Dean affirma qu’il voulait renouveler leurs vœux, et elle s’adressa à lui, d’une voix emprunte de douceur, d’amour, et d’émotions.

    « Je vous aime et je vous aimerai toujours, Dean Winchester. C’est avec honneur que j’accepte de vous épouser une nouvelle fois. N’empêche, j’avais raison, tu es à croquer quand tu portes du rose. Tu vois, j’avais peut-être tout imaginé, sauf ça. Je ne sais pas quoi dire, sinon que je suis la femme la plus choyée qui soit sur cette Terre. Tu me combles de bonheur. »

    Un sourire éclatant illuminait son visage. Elle était absolument magnifique. Vêtue de blanc, on aurait presque pu croire avoir à faire à un ange. Un ange descendu du ciel, qui n’appartenait qu’à un seul homme. Dean Winchester, celui qu’elle ne cesserait jamais d’aimer et qui réussirait toujours à la surprendre. Qui aurait pensé, à cet instant, qu’une heure plus tôt, elle pleurait de désespoir dans les bras de ce même homme ? Leur force résidait dans leur capacité à préserver leur amour, malgré toutes les épreuves. Encore une fois, il avait réussi à s’en sortir, et elle était persuadée, que dans quelques mois, elle aurait le bonheur de lui annoncer qu’elle portait son fils.
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeSam 12 Jan - 13:58

    Pénélope venait de lui faire un précieux cadeau qui le conforta dans son idée de mettre à exécution la seconde partie de la soirée en espérant que la troisième arrive tout aussi vite. En attendant celle-ci, il attrapa le CD que sa femme venait de lui tendre avant de l’attirer à lui pour l’embrasser à la façon des esquimaux, à savoir en frottant leur deux nez. Sa Pénélope, aussi belle que généreuse. Une vraie perle et même s’il adhérait au groupe des maris dingue de leur femme, il s’en fichait car elle serait toute sa vie sa parfaite moitié. On n’en trouvait pas deux des comme ça et même avec ses précédentes petites amies, il n’avait ressentit ce lien, cette force dans ses sentiments. Nada. Il n’y avait que cette déesse pour lui mettre son cœur en émoi ainsi.

    « Je le garderai précieusement, tu peux en être certaine mais tu sais, tu as une voix magnifique et je suis tout à fait objectif là-dessus. Chérie, tu as loupé ta vocation. »

    Un sourire plus tard et le couple remontait l’allée avant que Dean ne se sépare d’elle pour la confier aux bons soins d’une locale, histoire qu’elle prépare convenablement sa femme pour la seconde partie de son plan. Ce soir, soirée parfaite exigée et croyez-le, le premier ou la première qui osait venir troubler ce qui allait se passer, et bien, elle ne se relèverait pas demain matin. Il tuerait père et mère pour cela ! Dean revêtit avec une grimace éloquente la chemise rose, mais un pari étant un pari, il se devait de tenir sa parole et puis si ça lui faisait plaisir de le voir avec du rose sur le dos pourquoi pas ?! Tant qu’elle consentait toujours à son petit strip, il voulait bien tout faire (XD). Enfin, le mutant aperçut sa femme, aussi belle qu’a leur rencontre dans ce bar de San Francisco. Sur le coup, sa petite sœur avait eu l’œil et il se promit de la remercier comme il se doit. Quand elle fut à ses côtés, il l’embrassa sur la main, tel un gentleman avant de lui faire sa demande, qu’elle accepta à son plus grand bonheur. En même temps, il aurait mal encaissé un vent mais passons sur son côté pessimiste.

    « Mais Pen’, c’est le but premier d’une surprise, surprendre alors crois moi que je suis soulagé qu’elle ait réussit ! Si ma femme que j’aime et que j’adore veut bien y aller, je crois qu’un prêtre nous attend au bout du ponton. »

    Dean, le sourire charmeur aux lèvres la conduisit jusqu’au vieil homme qui les attendait et pour seul témoin le ciel étoilé, le couple renouvela ses vœux de bonheur. Quelques soient les épreuves qui les attendaient derrière les aléas de la vie, Dean savait que son couple resterait soudé et qu’a eux deux, ils feraient des miracles. Comme toujours. Son seul regret pour cette soirée, restait qu’il n’arriverait peut-être jamais à lui donner le fils qu’ils souhaitaient tant. La cérémonie toucha à sa fin et comme un gamin impatient, Dean trépignait sur place, sous l’œil amusé de sa femme. Le prêtre déclara qu’ils étaient à nouveau marié et après s’être excusé rapidement auprès de lui, il força sa femme à courir, lui laissant juste le temps d’ôter ses chaussures à talon.

    « Dépêche ma puce !! »

    Une fois qu’elle fut déchaussée, il reprit sa course jusqu'à s’arrêter à une petite crique où la lune offrait le seul éclairage. Le spectacle qui se présentait à eux, était vraiment magnifique et mystique, restant ainsi dans l’ambiance générale de la soirée. Avec un sourire taquin, il embrassa sa femme avant que des mains coquines ne commencent à la dévêtir. Quand elle s’offusqua, il lui rétorqua que personne ne pouvait les voir et qu’ils avaient une lune de miel à rattraper. Dean l’embrassa à nouveau, plus langoureusement tandis que sa robe tombait à ses pieds. Très vite les sous-vêtements de sa femme rejoignirent l’étoffe sur le sable et il la poussa vers la mer, une fois nu également, sans quitter ses lèvres, ses mains caressant son corps serré contre le sien. Le couple s’enfonça dans l’eau et quand Pénélope n’eut plus pied, Dean la souleva dans ses bras, lui faisant enrouler les jambes autour de sa taille, pendant que ses lèvres exploraient chaque zone de peau s’offrant à lui. Autant vous dire qu’il était bien décidé à passer une excellente lune de miel.

    « Je t’aime Penny ! »

    Ces simples mots prononcés au moment de l’union et qui venaient du plus profond de son âme et de son cœur. Elle avait pu lire en lui à quel point son amour était comme un roc, solide et dur. Toutefois, étant un homme d’action, il préférait les actes aux paroles et quand il s’agissait de lui prouver son affection, disons qu’il n’y allait pas de main morte. Dean aima alors Pénélope en plein milieu de la mer calme, avec pour seul témoin, la lune qui les berçait de sa douce lumière.
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MessageSujet: Re: Une Lune de Miel en retard ## CLOS ##   Une Lune de Miel en retard ## CLOS ## Icon_minitimeSam 12 Jan - 22:26

    Penelope avait attendu un certain temps avant de lui tendre la troisième et dernière partie de son cadeau. Elle avait longuement hésité avant de finalement lui offrir un CD qui contenait quelques chansons. Un présent banal, du moins, en apparence. Cette compilation était spéciale, puisque c’est elle qui chantait. Dean lui avait répété à de nombreuses reprises qu’elle avait une voix absolument magnifique. La jeune femme demeurait toutefois très humble, voir même discrète concernant ce talent caché. Il était le seul à connaître la vérité. Penny chantait parfois de courtes mélodies en berçant ses filles, le soir, tout juste avant de les déposer bien au chaud dans leur lit respectif. Pourtant, la demoiselle n’avait jamais été vraiment timide. Au contraire, elle se montrait toujours souriante, ouverte, et elle manquait rarement une occasion pour engager la discussion, même avec un inconnu. Alors pourquoi diable rougissait-elle dès qu’on la complimentait sur sa voix douce, chaude et enivrante ? Ce secret, elle le partageait uniquement avec son mari. D’ailleurs, pour le faire sourire, elle avait pris l’habitude de s’installer confortablement sur ses genoux pour lui chanter quelque chose au creux de l’oreille, chanson qui était bien évidemment entrecoupée de nombreux baisers. Penelope et Dean Winchester, un couple indéniablement taré qui multipliait les bêtises. Les deux jeunes mariés s’aimaient toutefois d’un amour tellement fort, vrai, et puissant, que rien ni personne ne pourrait jamais détruire les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

    « Je n’ai rien raté de cette vie, et je ne regrette absolument rien. Je préfère chanter pour l’homme que j’aime, et uniquement pour lui. »

    Main dans la main, échangeant des regards à la fois tendres et malicieux, les deux jeunes gens remontèrent l’allée. Dean avait quelque chose en tête, et refusait catégoriquement de lui révéler ses intentions, du moins, pour l’instant. Le couple ne tarda pas à se séparer, une jeune femme attendait Penelope pour la conduire à un petit cabanon dans lequel elle se changea, enfilant la robe blanche que son époux avait choisi pour elle. La demoiselle continua ensuite sa route seule, à la recherche de l’homme de sa vie. Son cœur battait à une vitesse phénoménale. Penny était absolument splendide ainsi vêtue. Mais c’est son sourire, cette lueur dans ses yeux, qui la rendaient si belle. Elle était véritablement heureuse, pour la première fois depuis longtemps. Elle avait toujours su qu’elle ne pourrait plus jamais vivre sans lui. Mais ce soir, ce simple fait devenait une certitude, bien ancrée au fond de son âme. Elle distingua enfin la silhouette de son mari, s’approcha doucement et se laissa bien vite gagner par l’ambiance magique qui régnait. Elle frissonna de bonheur lorsqu’il déposa un baiser sur sa main, et elle posa bien vite la sienne sur sa joue, pour la caresser d’un geste tendre. Fébrile, elle resta sans voix lorsqu’il lui annonça son intention de renouveler leurs vœux sur cette plage. Sa réponse fusa presque instantanément.

    « Tu sais bien que je te suivrais jusqu’au bout du monde si tu me le demandais ! »

    Complètement sous le charme de son mari, elle le suivit jusqu'à l’autel où un prêtre les attendait. Ils étaient seuls, et la lune et les étoiles semblaient veiller sur eux. Cet instant magique restera à jamais graver dans son esprit. Elle avait connu la douleur et la peur. Mais ce soir, on lui prouvait hors de tous doutes que cet homme donnerait tout pour la préserver de cette souffrance. Lorsqu’elle lui jura amour et fidélité jusqu’à la fin de leurs jours, elle pensait absolument tous ses mots. Elle savait que même la mort ne pourrait jamais l’empêcher de l’aimer. Ce qu’elle ressentait pour lui était tellement intense, tellement fort, qu’elle était persuadée qu’il serait désormais le seul à avoir accès à son cœur. Penelope se moquait de tout le reste. Elle était sa femme, sa confidente, son amante, sa meilleure amie, la mère de ses enfants, sa douce moitié, son âme sœur. La cérémonie prit finalement fin, et Penny se retourna vers son nouveau mari pour connaître la suite, bien qu’elle ait un léger doute quant à ses intentions. Le jeune homme attrapa sa main, l’entraînant dans une course folle.

    « Attends, je vais simplement enlever ces chaussures ! »

    La jeune femme envoya paître ses chaussures sans se préoccuper de ce qui en adviendraient et s’élança à la suite de son mari en rigolant. Il l’arrêta finalement devant une petite crique. Subjuguée par la vue magistrale qui s’offrait à elle, elle cessa, pendant un moment, de se préoccuper de Dean. La Lune se reflétait dans l’océan, les étoiles brillaient de mille feux, comme si elles rendaient hommage à l’amour des deux amoureux. Penelope laissa échapper un petit cri de surprise lorsque des mains expertes se faufilèrent dans son dos pour la dévêtir, pendant qu’il l’embrassait avec passion sur les lèvres. Une moue offusquée se dessina sur le visage de la belle demoiselle et elle s’arracha à son étreinte pour le regarder avec une fausse lueur de colère.

    « Vous êtes rapide en affaire, Monsieur Winchester ! Et en plus, sur une plage ! Moi qui croyais avoir épousé un gentleman ! Allez, je rigole, tu sais bien que j’en meurs d’envie, moi aussi... »

    Dean lui vola un langoureux baiser que Penny prolongea volontiers tout en tentant de lui retirer sa jolie chemise rose. Sa tenue glissa finalement à ses pieds, la jeune femme se retrouvant simplement vêtue de ses sous-vêtements. Ces derniers ne tardèrent pas à rejoindre la robe, de sorte que la demoiselle se retrouva complètement nue sous le regard de son mari. Elle plongea rapidement dans la mer, attendant impatiemment qu’il la rejoigne. Aussitôt, il la serra dans ses bras, avant de poser à nouveau ses lèvres sur les siennes. Ses mains parcouraient son corps, provoquant mille et un frissons. Le couple s’enfonçait toujours plus dans l’eau, si bien que la jeune femme finit par perdre pied. Elle n’était pas petite, mais son mari se révélait beaucoup plus grand qu’elle. Dean souleva son épouse et elle entoura de ses jambes la taille de ce dernier. Il s’amusa ensuite à jouer avec ses points faibles, attentif à la moindre de ses réactions. Il connaissait son corps par cœur pour l’avoir parcouru un nombre incalculable de fois, et semblait bien décidé à exploiter toutes ses faiblesses.

    « Je t’aime aussi, plus que tout au monde. »

    Ils ne formaient plus qu’un. Leur âme et leur corps étaient liés. Chaque caresse, chaque baiser, étaient emprunts d’une fièvre à laquelle se mêlait amour, tendresse, douceur, passion. Le plus beau des mélanges. Ce n’est que bien plus tard, après un long moment d’amour, qu’ils se retrouvèrent installés sur la couverture que Dean avait déposé sur la plage un peu plus tôt dans la soirée. Uniquement couverts par une deuxième couverture, Penny respirait avec bonheur le parfum de son mari, qui subsistait malgré leur bain de minuit. Ainsi blottie contre le torse de son époux, elle avait l’impression que le reste du monde avec cessé d’exister. Ils étaient tous les deux, enlacés, et par-dessus tout, ils s’aimaient.

    « Dommage, tu n’as pas conservé ta chemise rose très longtemps ! Tu sais quoi ? Parce que je t’aime, je te fais la promesse de ne plus jamais t’obliger à porter une chemise de cette couleur ! »

    Penelope embrassa longuement son mari, caressant légèrement le haut de son torse du même coup. Elle reposa ensuite sa tête au creux de son cou, et se laissa bercer par cette douce étreinte.

    « C’est, de loin, la plus belle nuit qu’on passé ensemble. Je ne sais pas comment te montrer à quel point tu me rends heureuse. Si ça ne tenait que de moi, je crois que je t’attacherais à moi pour t’empêcher de partir ! Je sens que je vais adorer concevoir notre fils ! »

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